IPSL - Institut Pierre-Simon Laplace
L’Institut regroupe 8 laboratoires (CEREA, GEOPS, LATMOS, LISA, LMD, LOCEAN, LSCE et METIS) et deux équipes associées (équipe du LERMA et du département de géosciences de l’ENS) dont les thématiques de recherche concernent l’environnement global. Ses principaux objectifs sont de faciliter la coordination de la recherche et de la formation, de développer des programmes innovants et de fournir des services communs dans toutes les activités des unités de recherche membres en mettant l’accent sur les sciences naturelles du climat.
En matière de recherche, l’IPSL contribue à favoriser les collaborations inter laboratoires en finançant des actions de recherche organisées en 8 grands thèmes centrés sur des enjeux sociétaux majeurs parmi lesquels l’étude de la composition de l’atmosphère et de la qualité de l’air dans le cadre du thème COMPOSAIR.
Côté recherche, le thème COMPOSAIR s’attache à comprendre le cycle de vie des composés chimiques qui impactent la santé, les écosystèmes et le climat, comme l’ozone, les aérosols mais également les composés précurseurs tels que les oxydes d’azote ou les composés organiques volatils. Ces composés sont réactifs et leurs transformations (photochimie, chimie aqueuse, formation d’aérosols secondaires...) sont fortement influencées par les conditions environnementales. Des approches par observation in-situ, télédétection et modélisation sont utilisées. Les domaines d’étude vont de l’échelle de la rue à l’échelle continentale.
Côté enseignement, l’IPSL œuvre à développer les liens entre recherche et enseignement en proposant un programme cohérent de formations à destination des étudiants de M1 et de M2 ainsi qu’en finançant des thèses. Elle coordonne à cette fin l’Ecole Universitaire de Recherche IPSL-Climate Graduate School.
L'IPSL dispose de bureaux dans les bâtiments de l'OVSQ (Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) ainsi que sur le campus de Jussieu à Paris (Sorbonne Université).
Pour plus d'information sur les modalités d'accès à nos différents sites, vous pouvez consulter cette page.
Les activités de recherche reposent sur des moyens de mesures importants :
- Le Site Instrumental de Recherche par Télédétection Atmosphérique (SIRTA), service d’observation labellisé par l’INSU et intégré à l’infrastructure de recherche nationale et européenne ACTRIS, fournit des nombreuses mesures météorologiques, physiques et chimiques sur les nuages et les aérosols (capteurs in-situ, radars, radiomètres, lidars,..). Concernant la qualité de l’air, le SIRTA accueille les mesures in-situ de gaz réactifs (NOx, COV et O3) et de particules (masse, composition chimique et propriétés physiques)
- La plateforme d’observations QUALAIR assure des mesures, intégrées sur la couche limite atmosphérique urbaine parisienne, de paramètres météorologiques et de concentrations d’espèces chimiques (O3, NOx, CO, CO2, CH4, hydrocarbures, aérosols...), à l’aide notamment de spectromètres (UV, visible, TF) et de lidars ;
- Un site instrumental du LISA à l’Université Paris Est Créteil, constitué de l’observatoire OASIS (Service d'Observation OSU EFLUVE)effectuant la télédétection depuis le sol des espèces chimiques (O3, CO, NH3, ..) et une station in situ de qualité de l’air mesurant des concentrations des polluants gazeux (NOx, O3, SO2, NH3) et particulaires (PM1, PM2.5, PM4, PM10).
- Des instruments de laboratoire ou déployables sur le terrain (analyseurs pour mesures de surface ou aéroportés), par exemple de la plateforme PEGASUS, ainsi que la chambre de simulation CESAM permettant de mieux caractériser les réactions chimiques monophasiques ou multiphasiques en laboratoire.
Les données de ces plateformes instrumentales servent de contraintes pour des modèles développés au sein de l’IPSL et qui représentent le transport de polluants et la chimie atmosphérique à différentes échelles : à l’échelle globale avec le modèle LMDz-INCA, à l’échelle régionale avec la plateforme POLYPHEMUS et le modèle CHIMERE (outil national labellisé par l'INSU et utilisé quotidiennement pour la prévision de la qualité de l’air en France), à l‘échelle locale avec des modèles gaussien et le modèle de réseaux de rues MUNICH.
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